Architecte du patrimoine
Être architecte, c’est prendre la place d’un chef d’orchestre et offrir une interprétation mélodieuse… et avec le patrimoine, c’est toujours le même son de cloche, on y voit des dorures, des vitraux et des chapitres entiers dans les livres d’histoire. Alors commençons par ce bémol, le patrimoine est aussi dans votre longère, votre maison et votre demeure familiale. Et plus largement, le patrimoine est aussi dans notre ville et village, il est dans notre paysage, il est dans un savoir-faire à préserver, il est dans un projet à construire, il est dans notre mode de vie. Le patrimoine nous entoure, nous inspire, mais c’est comme ce vieux piano de famille, qui vous connaissez le refrain, encombre le décor en prenant parfois la poussière.
Oui, mais tout de même : il n’est pas question de s’en débarrasser !
Oui, mais tout de même : il n’est pas question de s’en débarrasser !
Il s’agit donc de l’accorder et pour cela, un seul remède, le mettre au diapason de l’air du temps pour interpréter une mélodie harmonieuse.
Les premières notes partent de votre idée, de vos envies, de votre histoire. Nous les rassemblons et travaillons à l’unisson : comment soigner la mélodie du temps qui passe et faire en sorte que ces quelques notes deviennent une douce mélodie ? Nous proposons ces arrangements pour composer, réunir et jouer autour de cette partition qui donnera vie à votre projet.
Nous nous accordons, prenons la mesure pour vous accompagner sur la conception et la réalisation de votre projet architectural. Nous composons avec un respect profond envers ces hommes qui ont su construire avec peu de moyens, sinon leur connaissances, leur art et leur énergie, pour ainsi nous transmettre cette multitude de constructions qui ont su traverser les temps, nous œuvrons pour leur préservation, pour que leur richesse soit transmise aux générations futures. Notre touche personnelle prône ce juste retour au savoir-faire. Dans un contexte de désappropriation des savoirs manuels et du changement climatique, la réappropriation de nos savoir-faire patrimoniaux et de nos matériaux locaux sont un levier pour répondre aux problématiques et aux enjeux de demain. Et ces savoir-faire ont fait leur preuve : issues de cette époque où gagner du beau valait bien plus que gagner du temps…
Les premières notes partent de votre idée, de vos envies, de votre histoire. Nous les rassemblons et travaillons à l’unisson : comment soigner la mélodie du temps qui passe et faire en sorte que ces quelques notes deviennent une douce mélodie ? Nous proposons ces arrangements pour composer, réunir et jouer autour de cette partition qui donnera vie à votre projet.
Nous nous accordons, prenons la mesure pour vous accompagner sur la conception et la réalisation de votre projet architectural. Nous composons avec un respect profond envers ces hommes qui ont su construire avec peu de moyens, sinon leur connaissances, leur art et leur énergie, pour ainsi nous transmettre cette multitude de constructions qui ont su traverser les temps, nous œuvrons pour leur préservation, pour que leur richesse soit transmise aux générations futures. Notre touche personnelle prône ce juste retour au savoir-faire. Dans un contexte de désappropriation des savoirs manuels et du changement climatique, la réappropriation de nos savoir-faire patrimoniaux et de nos matériaux locaux sont un levier pour répondre aux problématiques et aux enjeux de demain. Et ces savoir-faire ont fait leur preuve : issues de cette époque où gagner du beau valait bien plus que gagner du temps…
Le temps. Cette valeur intrinsèque à la notion de patrimoine, nous est indispensable pour composer et interpréter une mélodie en harmonie avec le territoire sur lequel il s’inscrit. Enchainer des notes : noires, blanches et rondes puis les ponctuées de silences et de pauses. Nous composons. Quelques notes retentissent. On les écoute. On ressent l’énergie du lieu. On perçoit son histoire. On en prend toute sa mesure. Puis dans l’environnement dans laquelle elle s’inscrit, la mélodie résonne, le projet se dessine, l’émotion opère.
Mais on peut toujours mieux faire quand on vise le mieux-être, car le voilà notre idéal : Embellir avec ces deux « croches noires » que sont le décor et le végétal et trouver l’accord parfait pour que l’ensemble soit conçu en accord et dans l’harmonie.
La mélodie composer il nous reste à réunir autour de ce projet -mieux que des corps - des « chœurs » de métier, qui ont à cœur à jouer de concert…Maitre d’ouvrage, artisans, historiens, architectes, archéologues, chercheurs, tous contribuent chaque jour à faire entendre notre chanson douce fondée sur l’énergie, l’humilité et le partage.
Vos murs ont des souvenirs ?
Nous leur prêterons volontiers l’oreille. Pour vous remettre la clé de cette douce portée qu’est l’élégance.
Mais on peut toujours mieux faire quand on vise le mieux-être, car le voilà notre idéal : Embellir avec ces deux « croches noires » que sont le décor et le végétal et trouver l’accord parfait pour que l’ensemble soit conçu en accord et dans l’harmonie.
La mélodie composer il nous reste à réunir autour de ce projet -mieux que des corps - des « chœurs » de métier, qui ont à cœur à jouer de concert…Maitre d’ouvrage, artisans, historiens, architectes, archéologues, chercheurs, tous contribuent chaque jour à faire entendre notre chanson douce fondée sur l’énergie, l’humilité et le partage.
Vos murs ont des souvenirs ?
Nous leur prêterons volontiers l’oreille. Pour vous remettre la clé de cette douce portée qu’est l’élégance.
La matérialité
Le chantier c’est l’instant de rencontre entre la technicité, le savoir-faire et ce que l’homme a imaginé. Et à travers le chantier, notre mission consiste à préserver ce juste équilibre.
Depuis toujours, l’homme a su construire avec la nature, se connecter à un lieu, en extraire ses ressources et bâtir un abri, un lieu de culture, une prouesse technique, avec conviction et dans l’harmonie. C’est d’ailleurs cette approche rationnelle et sensible qui a offert à nos territoires leur particularité et leur identité. L’architecture comme le végétal constituent un lien entre ciel et terre qui abrite, protège, embellit, apaise, abrite le chant des oiseaux, ponctue les saisons et produit de nombreuses émotions… De tout temps l’homme a agi ainsi et a construit de façon pragmatique, écologiquement et durablement.
Depuis toujours, l’homme a su construire avec la nature, se connecter à un lieu, en extraire ses ressources et bâtir un abri, un lieu de culture, une prouesse technique, avec conviction et dans l’harmonie. C’est d’ailleurs cette approche rationnelle et sensible qui a offert à nos territoires leur particularité et leur identité. L’architecture comme le végétal constituent un lien entre ciel et terre qui abrite, protège, embellit, apaise, abrite le chant des oiseaux, ponctue les saisons et produit de nombreuses émotions… De tout temps l’homme a agi ainsi et a construit de façon pragmatique, écologiquement et durablement.
Mais le XXe siècle voit se développer l’internationalisme et la mondialisation et pour y répondre, un monde s’unifie autour d’une seule technique et le béton l’a rendu possible. Jamais au cours de l’histoire on n’a connu une technique aussi universelle, inondant et unifiant nos paysages et étouffant toutes les autres techniques constructives locales et raisonnées, les relayant à porter l’étiquette « patrimoine »
Or, ce matériau universel industrialisé ne choisit pas son lieu, il est inerte et industrialisé, dénué d’âme et sans ancrage avec son sol. A cette perte de conscience, s’ajoute la perte des savoir-faire, en conception, comme en réalisation, car désormais on ne construit pas avec un savoir -faire, on construit un bâtiment comme on construit une image informatique, en venant plaquer sur son parement une texture pour tenter de lui donner un sens à la faveur d’une image écologique, futuriste, ou luxueuse. Ces images inondent notre quotidien, nous formatent et influencent nos croyances, au point d’en oublier nos besoins réels et fondamentaux.
Or, ce matériau universel industrialisé ne choisit pas son lieu, il est inerte et industrialisé, dénué d’âme et sans ancrage avec son sol. A cette perte de conscience, s’ajoute la perte des savoir-faire, en conception, comme en réalisation, car désormais on ne construit pas avec un savoir -faire, on construit un bâtiment comme on construit une image informatique, en venant plaquer sur son parement une texture pour tenter de lui donner un sens à la faveur d’une image écologique, futuriste, ou luxueuse. Ces images inondent notre quotidien, nous formatent et influencent nos croyances, au point d’en oublier nos besoins réels et fondamentaux.
Dans ce mode constructif unifié et aseptisé, c’est également la trace de l’outils qui disparait. Le geste de l’homme qui a travers ses outils transmettait son âme, son énergie, son imperfection pour offrir à cette construction sa singularité et la beauté. Chaque bride de matériaux conserve cette énergie que chaque construction sait nous traduire dans son archéologie.
Avec optimisme, en toute humilité, notre mission à travers le chantier, est de renouer avec des techniques et des savoir-faire, que notre société doit préserver pour offrir un cadre de vie harmonieux et sain en adéquation avec le monde de demain.
Avec optimisme, en toute humilité, notre mission à travers le chantier, est de renouer avec des techniques et des savoir-faire, que notre société doit préserver pour offrir un cadre de vie harmonieux et sain en adéquation avec le monde de demain.
Le partage et la transmission
Étudier notre patrimoine, c’est apprendre de nos erreurs passées pour construire un avenir meilleur et cohérent, en harmonie avec la nature et nos besoins. Préserver ce patrimoine, c’est renouer avec la connexion entre les hommes, essence de notre identité. C’est se retrouver autour d’un projet, de partager des valeurs communes et de nous reconnecter avec l’acte de construire et « se » construire soi-même. Les ateliers pédagogiques, les chantiers participatifs, l’écriture, les événements, sont autant d’opportunité pour parler d’architecture, sensibiliser et dé-diaboliser les métiers de la construction.